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Still Life

Installation

Placé au cœur du dispositif, le spectateur fait partie intégrante d’une pièce qui ne peut être complèteque par sa présence et son interaction avec elle ; Alors qu'il est commun d'activer un dispositif, le spectateur ici « désactive » l'installation par sa présence. L’interactivité met ici l’accent sur une nature qu’on ne peut posséder dont nous faisons partie, dont les traces s’évanouissent à notre approche.

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       Dans un espace dégagé, disposés à même

le sol, des objets de récupération de friches urbaines  sont assemblés pour former des volumes à géométrie variable. Ces modules sont par la suite envahis par des pièces réalisées en céramique et tiges de métal, dont les formes s'inspirent librement d'espèces de plantes communément appelées « mauvaises herbes ». Ronces et autres advantices s'emparent de ces assemblages d'objets rejetés de nos sociétés, créant ainsi un contraste entre leur aspect précieux et fragile et l'assemblage brut de leurs supports.

 

Au sein de chaque sculpture est intégré

un dispositif sonore émettant des sons inspirés

des bruits d’insectes nocturnes : grillons, criquets, bruissements, chuintements... Ces sources sonores sont connectées à des capteurs qui permettent la modulation de l’émission du son en fonction des mouvements des visiteurs : Lorsqu'un spectateur s'approche d'un module, les bruits d’insectes cessent subitement. Si la personne s’immobilise proche

de l’objet, à l’affût, le son des grillons reprennent timidement, puis peu à peu normalement,

jusqu’à s’arrêter de nouveau dès la captation

d’un nouveau mouvement.

Placé au cœur du dispositif, le spectateur fait partie intégrante d’une pièce qui ne peut être complète

que par sa présence et son interaction avec elle ;

Alors qu'il est commun d'activer un dispositif, le spectateur ici « désactive » l'installation par sa présence. L’interactivité met ici l’accent sur une nature qu’on ne peut posséder dont nous faisons partie, dont les traces s’évanouissent à notre approche. Still Life, est avant d'être une installation concrète, un concept qui s'adapte à son lieu d'exposition : Les objets de friches sont collectés

au plus près de la zone d'exposition et son remis

au tri sélectif ou à la décheterie selon

les objets et leur recyclabilité.

 

Au delà d'un transport dont le volume et limité au maximum, l'installation est d'une certaine manière "vivante", et n'aura jamais la même forme selon les éléments trouvés à chaque temps de présentation.

L'objet de friche n'est pas sacralisé et garde son statut d'objet ayant atteint le stade de « déchet ».

Le projet de Still Life s'inscrit dans une démarche

de sensibilisation au vivant, visant de larges

publics, où chacun est libre d'apprécier

la relation qui se créé entre eux et la pièce. 

 

 

Création sonore: Thomas Aguettaz

Programmation: Léo Baqué, Lenny Szpira

et Thomas Aguettaz.

Un grand merci au collectif Ascidiacea sans qui ce projet n'aurait pas pu voir le jour

 

        

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